Les traversées tranquilles des légales toupies
Emportent dans leur sillage mes mutismes frileux,
A leur puissance cèdent les barrages peureux,
Ma terreur étranglait un dieu qui prenait vie.
Maintenant c’est le temps où la loi se dévoile
Les mains s’en tiennent aux ordres, on ne les entend point,
Les miracles d’hier, captifs dans mes poings
Dénouent mes doigts glacés et tissent une toile.
Le taire était prudent, le dire est mon passage,
L’écrire est une porte qui ouvre au cœur battant,
Voir que je ne sais pas de quoi je suis portant.
Amis du temps présent, accueillez ce message !