À la terre qui ma soif boit
Qui coupe court à mes requêtes
Je chante un air à tue-tête
Comme jaillit le geyser des fois,
À faire saillir les platitudes
Dans l’implacable midi pesant
Quand les insectes vont devant
Pour dévorer la multitude.
Dans cette longue plaine de plaintes
Pointent les fleurs empiriques
Qui tentent une percée héroïque
Sous les bravos des peurs défuntes.
Tout est calme près des pavots
Qui, conscients comme des êtres,
Lèvent les yeux pour voir paraître
Au détour l’étourneau nouveau.