L’Eté de juillet

Il n’est plus temps de s’étonner :
L’éthérique été de juillet
A fait murir la plénitude
Aux confins des habitudes.

Il faut laisser toute la place
Aux chercheurs dorés de la grâce,
Il faut lâcher dans le royaume
Les chiens contre les vains fantômes.

Le rythme va s’accélérant,
Comme dans les pressentiments.
À sa présence, le cœur vibre,
Emplit son coffre d’équilibre.