Oisillons

Plus que d’anciennes douleurs
Est-ce de nouvelles couleurs
Qui cherchent à travers mon corps
Le trajet de leur essor ?

Ma peau, d’oisillons grouillante,
Couve des enfants sous sa tente
Qui crient pour sortir du néant,
– De leur bec tètent le vent.

Les étincelles, vaille que vaille,
Puisent dans mon sein vestale
La source qui leur revient
Qu’il paraît que je détiens.