C’est à vous que je m’adresse,
Ange porteur d’allégresse
Qui décrivez mon envergure
Aux pas de votre démesure.
En vous ces lettres transgressent,
Encre-ange, ancrage, ici, en Bresse,
Des mots délivrés de leur sort,
Des mots revenus des morts.
Aux côtés de l’ange me range
Quand, dans la pénombre orange,
Le sommeil s’empare des commandes,
Aspire à lui toute ma lande.
C’est vers vous que je me dresse,
Solide comme la forteresse,
Dont les pieds verdissent la terre,
Marchent au printemps, après l’hiver.